Le Nouveau MAS a réalisé une série de meetings  pour  clore une campagne militante très réussie qui s’est étendue tout au long du pays. Avec la participation de centaines de personnes dans chaque meeting, on a pu renforcer avec beaucoup d’enthousiasme une longue agitation politique qui a eu le mérite de gagner les rues et d’installer nos candidats et notre proposition politique au cœur de vastes secteurs populaires et de travailleurs.

Manuela Castañeira était présent dans les meetings de la Capitale et de la banlieue de Buenos Aires. Le dernier d’entre eux a eu lieu ce dimanche 2 août au Club de Pacheco, Tigre, au cœur des concentrations de las concentrations ouvrières de la zone nord de Buenos Aires. Avec la présence de travailleurs de l’industrie mécanique, métallurgique, de travailleurs de FATE (usine de pneus), des usines de fabrication de verre, de la Commission Interne de Pilkington[1], travailleurs du plastique, des produits chimiques, des travailleurs de l’industrie alimentaire, des représentants des Centres d’Etudiants (l’équivalent des syndicats étudiants) des universités et des lycées de la zone, comme le Président du Centre des étudiants de l’Université de San Miguel, des habitants de quartiers et des sympathisants, ont parlé des différents candidats à Maires des villes de la banlieue nord, alors que les discours finales ont été pris en charge par la formule présidentielle composée par Manuela Castañeira et Jorge Ayala.

Dans ce meeting, Jorge Ayala, seul ouvrier qui fait partie d’une formule présidentielle a déclaré  « ma candidature a eu un écho excellent parmi les travailleurs, car je suis un ouvrier moi-même et ils savent que nous défendons leurs intérêts: le salaire, la lutte contre le travail précaire Cette campagne gagne de plus en plus de force parce qu’elle défend l’idée que ceux qui créons la richesse du pays, les travailleurs, pouvons gouverner. »

Dans La Plata (la deuxième ville la plus importante de Buenos Aires) en présence de Manuela Castañeira et Héctor Heberling, candidat à gouverneur de Buenos Aires, a eu lieu un acte socialiste dès le midi au Club « El Fortín ». Ont également participé le candidat à députée nationale  Laura Granillo, la candidate à Sénatrice pour la section capitale Micaela Ortiz, le candidat à Conseiller Scolaire de La Plata, Martiniano Massacane, et les candidats et les candidats à Maire de La Plata, Berisso et d’Ensenada, Eric Simonetti, Alejandro Sepúlveda et Nora Oyola, respectivement.

Le meeting reflète comment le parti en général et la régionale de La Plata en particulier ont été renforcés tout au long de cette campagne. Avec la présence de plus de 200 camarades, il faut souligner la participation de camarades de l’entreprise  YPF (entreprise étatique du pétrole) venus avec leurs familles, qui sont aussi des travailleurs d’autres usines de la région comme les usines de construction navale, démontrant la construction du parti dans des secteurs des travailleurs. Ont participé également plusieurs camarades enseignants d’Ensenada et Berisso et La Plata, qui font une expérience dans les SUTEBAs récupérés.  En outre, une intervention s’est distinguée , celle de la candidate à conseillère municipale de la Plata Lorena Galle, famille directe de l’une des victimes du quadruple femicide dans le quartier de La Loma, qui reste impuni, montrant la construction de Las Rojas, l’organisation féministe liée à notre parti, dans la région.

Des camarades du « vieux » MAS[2] ont participé au meeting aussi, comme des anciens cheminots et des travailleurs de la santé, qui sont encouragés par la construction de notre organisation et veulent contribuer à la construction de ce jeune et nouveau parti. Enfin, tous les jeunes ont invité leurs parents , dont beaucoup d’entre eux ont participé dans l’organisation du meeting, montrant la croissance et la maturité des jeunes  , qui s’est également exprimé dans le fait que pendant les vacances d’hiver, un bon nombre des militants de la jeunesse de La Plata sont rentrés à  leurs villes d’origine, pour faire  campagne en distribuant des tracts et en collant des afiches  à Chacabuco, Balcarce, Tandil, Zapala, entre autres.[3]

Dans la zone sud du grand Buenos Aires le Nouveau MAS a fini sa campagne avec un déjeuner réussi. Celui-ci a eu lieu dans le Club Colón de Temperley, avec la présence des candidats au gouverneur et vice-gouverner, Héctor « chino » Heberling et Maximiliano Cisneros et les candidats à la Mairie et conseillers dans plusieurs municipalités de la région comme Lanus, Quilmes, Lomas de Zamora et Avellaneda.  Héctor « chino » Heberling a dit que, dans la province « les gens commencent à voir des problèmes économiques, avec le chômage technique et les licenciements. Le gouvernement laisse faire aux patrons ce qu’ils veulent et ne protège pas  les travailleurs. Scioli et Macri ne disent pas ce qu’ils vont faire, ils ne disent  que quelques généralités. Derrière les spots, l’ajustement qui vient commence à se faire voir. L’ajustement de Scioli sera plus progressif, celui de Macri sera plus fort. Parce qu’il ne faut pas se tromper, Scioli est un candidat conservateur, ainsi  l’a compris le Frente para la Victoria (parti au pouvoir). D’un jour à l’autre il a été choisi par Cristina Kirchner et maintenant ils lui présentent comme le plus  « national et populaire ».

Enfin Maximiliano Cisneros, ouvrier licencié par Firestone du fait de son activité syndicale et politique et réintégré grâce à une campagne nationale du Nouveau MAS,   a souligné que nos militants ont réussi  à installer la candidature présidentielle de Manuela Castañeira et Jorge Ayala, qui synthétise les revendications des travailleurs et des femmes. « Malgré le discours du gouvernement, il y a une situation de déclin économique. Le kirchnerisme n’a pas réussi à inverser le modèle néolibéral. Il y a beaucoup de contrats de travail précaires, des horaires de travail décalés, des boulots où l’on sait à quelle heure on rentre mais pas à quelle heure on sort »

Dans la Capitale Fédérale a eu lieu une célébration au siège de l’association « Unione e Benevolenza » avec la présence de Manuela Castañeira et Héctor Heberling. Il faut souligner l’assistance d’un grand nombre de jeunes, de travailleurs et de femmes qui ont participé sans relâche dans une campagne politique énorme. Ont fait partie du meeting également une importante délégation de travailleurs de la santé de l’hôpital Argerich qui ont accompagné notre candidat à député national Eduardo Quinteros, avec des enseignants, des fonctionnaires, et des travailleurs bancaires, entre autres. Après les discours des camarades et dans une bonne ambiance de joie, on a poursuivi la célébration avec de la musique.

La Nouveau MAS en Cordoba vient d’un résultat très positif dans les dernières élections de gouverneur et des législateurs de la province, qui nous a placé comme la cinquième force politique dans la province et c’est à partir de cette place conquise que nous faisons la campagne pour que le Nouveau MAS  obtienne les 400.000 voix pour dépasser le seuil anti-démocratique  du 1,5 % et pour que nos candidats à la présidentielle, Manuela Castañeira et Jorge Ayala avec les drapeaux des travailleurs, des femmes et des jeunes, soient présents en octobre.

Avec un tel enthousiasme le dimanche 2 août, dans un bar traditionnel, nous avons réalisé le meeting de fin de campagne avec près d’une centaine de camarades, avec les candidats non seulement de l’Hôpital pour Enfants de Cordoba, mais avec une présence significative de travailleurs de la santé,  des enseignants, des métallurgiques et des travailleurs de l’automobile, de nombreux camarades de la jeunesse et de Las Rojas. Avec une présence importante d’amis et des sympathisants qui collaborent avec la campagne intense et énorme qui a mis en place le Nouveau MAS dans la province.

Dans le meeting nous avons adressé une salutation spécials aux travailleurs et aux femmes qui ont rejoint nos listes en tant qu’expression des luttes de la santé, des enseignants, etc. A parlé Anita Paez, candidate à cinquième législateur pour le Parlasur,  camarade de longue tradition dans la défense de la santé publique, qui a souligné: « Nous avons besoin que les travailleurs participent dans la vie politique du pays et pour cela il est nécessaire d’organiser un parti qui défende les intérêts des travailleurs ». Julia Di Santi candidate à députée nationale pour Córdoba, activiste du mouvement féministe et dirigeante de Las Rojas, a déclaré: « Les femmes venons  d’une vaste mobilisation du 3 juin, le Ni una Menos (« Pas une en moins », contre la violence sexiste) et maintenant nous devons étendre nos revendications pour l’avortement légal sûr et gratuit à l’hôpital. »

Enfin a parlé Eduardo Mulhall qui a dit:  « Le Nouveau MAS vient d’une campagne vaste et réussie dans tout le pays où on a visité et développé des campagnes dans presque toutes les provinces, comme Chaco, Salta, Corrientes, Entre Ríos, Santa Fe, Buenos Aires, Capitale Federale, Neuquén, Río Negro, Santa Cruz, La Rioja, Córdoba, San Luis, avec plus de 2000 candidats, montrant la croissance et l’expansion du parti. »

 « Une campagne très réussie qui a été construit à partir de deux axes clairs pour les travailleurs, les femmes et les jeunes, où nous dénonçons que Scioli et Macri appliqueront l’ajustement qui vient et contre la violence sexiste et pour le droit à l’avortement légal dans l’hôpital. Là nous avons évoqué la nécessité défendre une alternative socialiste».

Ces activités sont une preuve de la morale et la force d’une organisation forte qui est en pleine croissance. Avec cette force, nous nous proposons de construire cette organisation, qui s’engage à défendre par-dessus tout, les intérêts des travailleurs pour résoudre les problèmes des opprimés et des exploités.

Meetings de fin de campagne dans la banlieue nord de Buenos Aires, à Cordoba, à La Plata et dans la banlieue sud de Buenos Aires

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[1] Usine qui fabrique des parties en verre pour des voitures, dont la Commission Interne –l’organe syndicale de base de l’usine- vient d’être gagné par des militants du Nouveau MAS),

[2] On différencie le « vieux » MAS, celui des années 90, du « Nouveau » MAS, notre organisation, qui a été fondée en 2001.

[3] La ville de La Plata est une ville très étudiante de Buenos Aires, où des jeunes de tout le pays, et principalement des petites et moyennes villes de Buenos Aires où il n’y a pas d’universités, viennent faire leurs études universitaires. D’où la politique de notre organisation de « profiter » du retour à leurs villes d’origine des militants jeunes de La Plata lors des vacances d’hiver pour mener la campagne dans ces endroits et renforcer la construction du parti.